Le Connecticut a récemment renoncé à un projet qui visait à interdire la vente de véhicules à essence d’ici 2035, une décision qui a été accueillie positivement par l’American Trucking Associations (ATA). Cette initiative faisait écho à la politique mise en place par la Californie, mais le Connecticut, à l’instar de la Caroline du Nord et du Maine, a choisi de ne pas suivre cette voie.
Le gouverneur du Connecticut a justifié cette décision par un manque de soutien législatif. Il a été suggéré que les législateurs de l’État pourraient réexaminer la question lors de la prochaine session législative, mais il reste incertain quelle forme pourrait prendre un soutien pour une loi exigeant l’achat de véhicules électriques, qui pourraient être plus coûteux, surtout après une autre année de ralentissement des ventes de véhicules.
La réaction de l’ATA ne s’est pas fait attendre. Chris Spear, le président de l’ATA, a déclaré : « La tendance est en train de s’inverser, alors que les représentants des États à travers le pays se rendent compte que les obligations de la Californie en matière de camions électriques représentent une mauvaise politique, pouvant avoir de graves conséquences ». Il a ajouté que les normes techniquement irréalisables et les délais irréalistes ne sont pas les moyens appropriés d’atteindre l’objectif commun de réduire davantage les émissions.
Ces événements reflètent une tension croissante entre les aspirations environnementales et les réalités pratiques et économiques de la transition vers les véhicules électriques, en particulier dans le secteur du camionnage. La décision du Connecticut souligne la nécessité d’une approche plus flexible et réaliste pour atteindre les objectifs de réduction des émissions, tout en tenant compte des défis opérationnels et financiers auxquels l’industrie du camionnage est confrontée.